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  • Photo du rédacteurCharlotte de Silguy

Vive les émissions de CO2 ! Elles invitent à la réception d’un COde secret...

Dernière mise à jour : 5 oct. 2019

Ce n’est pas en émettant moins de CO2 qu’on va sauver le Climat. Ce serait souffler sur une parcelle de l’incendie. Ça pourra être utile, mais largement insuffisant.

La réponse se situe plutôt dans le décryptage du COde sacré de l’univers.

Et en respectant ce code.

Lorsque les aiguilles d’une montre sont arrêtées, on pourra s’évertuer à les faire tourner, il y a peu de chances qu’elles donnent l’heure.

Observons plutôt la partie immergée de l’iceberg qui nous révèle le petit caillou dans le rouage.

Et ce petit caillou recèle lui-même un code secret de déverrouillage opportun : ce bug vaut de l’or !

Comme l’évoquait Einstein, nous ne résoudrons pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont générés. Ce n’est pas en « luttant contre le réchauffement climatique » qu’on solutionnera ce challenge. Il est juste une magnifique opportunité d’identifier le bug originel, ce dernier ayant d’ailleurs d’autres impacts sociétaux générant plusieurs défis sérieux sur la planète. En identifiant la cause première, et en agissant sur elle, nous résoudrons plusieurs problématiques en même temps.


Quel est ce bug originel auquel nous sommes invités à remédier, et qui nous donne un indice codé ?


Décodons-le au prisme du taoïsme, avec un brin de physique quantique :

Posons le diagnostic. Trop de chaud. Trop de yang.


Considérons la théorie scientifique des fractales qu’évoquent certaines sagesses anciennes : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; ce qui est à l’extérieur est le reflet de ce qui est à l’intérieur.

Par une vision systémique, on peut facilement observer que notre système civilisationnel est particulièrement Yang : masculin, rapide, chaud, superficiel, extérieur, contenant, actif, brillant, lumineux, ciel, visible, tangible, concret, pragmatique, matérialiste, en mouvement, prédominance du haut sur le bas, du chef sur ses troupes, du mental sur le sensible. Organisation, structure, rigueur, discipline. Culture du résultat. Codes, règles, normes, lois. Autorité forte.

Ces dimensions masculines-yang de notre société sont de belles caractéristiques en elles-mêmes. Utiles, voire nécessaires. Mais elles sont, factuellement, en fort déséquilibre au regard de leurs polarités opposées complémentaires, yin : féminin, lenteur, profondeur, contenu, intérieur, terre, frais, réflexion, immobilité, contemplation, réceptivité, accueil, souplesse, influence du cœur et du corps sur la tête, intelligence collective d’Isis, sensibilité, intangible, émotions, imaginaire, monde invisible, immatériel, caché, secret, sacré.


Le réchauffement climatique n’est que le symptôme et le reflet d’une civilisation à l’atmosphère trop masculine dans son approche de la vie. Et, si on peut la voir « trop » yang, on peut aussi considérer que ce sont les dimensions yin qui ne sont pas assez présentes. Objectivement, elles sont régulièrement mises en sourdine, voilées, cachées, empêchées, taboues. Tues. Inféodées à un yang intense.

Le feu brûle Notre Dame sacrée. Nos forêts tombent pour cause de forage d’or éphémère. Où est l’effet mère de Pachamama ? L’incendie ravage la Terre Mère des peuples Racine. Nous sommes dé-racinés. Anagrammement dés-incarnés : hors sol. Nos corps ne touchent plus terre et se plaignent d’inflammations. Têtus, désincorporés, nous grattons haut le ciel et dénigrons la mer, l’âme amère.

L’euro rend-il heureux ? Le e-dollar, l’argent, virtuel, est une idole plus vénérée que l’ode de l’art des gens : la relation humaine. La raison prime sur l’intuition, la loi prévaut sur les valeurs morales et le bon sens. La raison d’état sur l’amour. L’amour n’y déteint pas. Parfois, des femmes sont lapidées sans plaider. Le féminin est dilapidé. Il déplaît. Ce trésor yin est gâché, pollué ou avili par le viril.


Combattre le yang, le chaud, le réchauffement climatique est une option. Mais c’est s’attaquer à l’un des symptômes et non à la cause. Cela revient à couper une des têtes de l’Hydre, qui repoussera ailleurs, sans solutionner le déséquilibre intrinsèque lié à une insuffisance de yin, de féminin.

Pour œuvrer à un climat plus tempéré, il nous serait utile et bénéfique d’aller à la racine : œuvrer à l’émergence des dimensions féminines dans la société. Car le mariage alchimique symbolique et pragmatique du yin et du yang génèrera l’harmonie à laquelle nous aspirons tant, justement en raison des déséquilibres créant toutes formes de violences.

Ce sera non seulement une réponse au défi du changement climatique, mais cela rédoudra bon nombre d’expressions de l’ascendance du masculin symbolique sur notre planète.

Chacun pourra percevoir, avec son prisme, quelles valeurs nous sommes invités à faire émerger dans notre société pour compenser ces inégalités yin-yang.


Mais, concrètement, comment le faire dans notre quotidien ? Comment … oser le faire ?


Descendons d’un cran :

Le monde est le reflet de nous-même, individuellement.

Notre civilisation trop « masculine » est le symptôme extérieur d’une manière d’être individuelle où les dimensions « féminines » sont entravées, censurées.

Ne nous sentons pas coupables. Si elles ont été cachées au fond de nous, c’est sans doute par mesure sécurité. Nos éducations, nos enfances nous ont incités à les celer, chacun pour des raisons différentes, éminemment logiques et respectables au vu de nos vécus. Et cette privation du féminin devrait nous mettre en quête, au moins inconsciemment, du désir de le retrouver, même si cela fait peur car nous invite à sortir de notre zone de confort.


Alors soyons forts, inspirons-nous de la tradition Hoponopono. Ce peuple premier de Hawaï considère qu’un bug extérieur est le reflet d’un bug analogue à l’intérieur de nous-mêmes. Ils l’honorent car il est une opportunité de l’identifier en nous-même pour grandir, s’élever en conscience, ou tout simplement pour guérir, tout en solutionnant le problème survenu à l’extérieur qui n’aura plus de raison d’être : il est apparu justement pour qu’on puisse le voir en miroir et qu'on le résolve en nous-mêmes.


Remercions alors le réchauffement climatique, qui est une opportunité de prendre conscience de l’urgence d’oser exprimer nos fibres yin individuelles :

  • en manifestant nos dimensions sensibles : prendre le temps de la contemplation, de la lenteur, de la réceptivité, de l’accueil de soi (et des autres) ; lâcher un peu la tête pour l’expression du corps et du cœur : ils recèlent des informations et des ressources puissantes. Les physiciens quantiques l’ont mis en évidence : nous sommes une énergie densifiée connectée à l’univers par la loi d’intrication. C’était un indice de Socrate : « Connaissons-nous nous même, et nous connaîtrons l’univers et les Dieux ».

  • en osant aller vers ce qu’on n’ose exprimer, ce qu’on cache : nos profondeurs ; oser révéler ce qu’on a dans le ventre, notre vérité personnelle au delà des codes, des modes et des dogmes qui l’entravent : oser notre authenticité, pour qu’il n’y ait pas de décalage entre le masque extérieur et notre véritable identité intérieure. Cela nous rendra puissants, heureux, et en paix.

C’est donc une sacrée invitation à laquelle nous sommes conviés par le décryptage du code secret : oser nos dimensions sensibles enfouies en nous pour retrouver notre raison d’être individuelle, oser l’affirmer, pour cesser ce décalage individuel entre notre yang (apparence) et notre yin (intérieur).

Car cette asymétrie crée en nous une dysharmonie contribuant aux déséquilibres, aux dysharmonies du monde : ce qui est à l’intérieur se matérialisera à l’extérieur.

Le grand Gandhi l’a dit : « Soyons le changement que nous voudrions voir dans le monde ».

Ne luttons pas contre le changement climatique : réveillons cette fraîcheur qui est en nous.


Pourtant, même si on se trompe en s’attaquant uniquement au symptôme, observons que le processus de résolution pourrait s’avérer intéressant. En voulant réduire nos émissions de CO2, nous devrions pouvoir augmenter la réception du COde sacré de l’univers.

Utilisons de façon métaphorique cette prodigieuse citation de Ian MacMilan, écologiste américain : « Il faut sauver les condors non seulement parce que nous avons besoin de préserver la biodiversité, mais aussi en raison des qualités humaines qu’il nous faut développer pour ce faire, qui sont celles qu’il nous faut pour nous sauver nous-mêmes ».

Si la glace fond, nous parviendrons peut-être à voir ce qu’il y a sous la partie émergée de l’iceberg.


En recherchant à solutionner le défi du changement climatique par la limitation des émissions du CO2, nous trouverons peut-être le COde nous mettant en route vers l’harmonie yin-yang en nous, et ainsi, l’harmonie entre nous.

Car la Sagesse (yin) et la Force (yang) engendrent toujours la Beauté.


Ce qui nous plombe est fait pour être transmuté en or.

D’ailleurs, l’anagramme exact de « le changement climatique » est « l’agencement alchimique »



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