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  • Photo du rédacteurCharlotte de Silguy

Chic, un burn out !

Dernière mise à jour : 18 déc. 2019

Et si le burn out était salvateur ?

Bien sûr que le burn out fait mal, voire très mal, à ceux qui en sont victimes, à leur entourage, à l’entreprise. On peut s’en émouvoir et le déplorer. On pourrait même avoir envie de condamner les coupables s’il y en a.

Mais moi j’aime les burn out.

Car ils sont souvent utiles, sinon nécessaires : ce sont de formidables déclencheurs de bonheur.

Le burn out, c’est le tournant du tourment.


De mon expérience de coach, j’ai pu observer que bon nombre de personnes victimes de burn out, bore out et autres brown out s’invitent à une quête de sens. C’est devenu vital.


En accompagnant les personnes vivant un burn out, j’ai eu plusieurs fois l'heureuse expérience de voir les transformations fondamentales qui s’opèrent quand on cherche ce sens.

Car en se posant les vraies questions, on trouve les vraies réponses qui permettent de se mettre en route vers ce qui nous gouverne au plus profond de nous.


Le burn out n’est pas qu’une “maladie”. C’est un mal qui dit. Qui révèle.

Surmonter un burn out ne signifie pas “aller mieux”. Un burn out est une étape fondamentale qui permet de reprendre les rênes de sa vie, une opportunité de guérison beaucoup plus profonde qui nous met sur nos rails, conduisant à ce pour quoi on est vraiment fait, notre valeur ajoutée au monde, notre domaine de plaisir et d’excellence, d'accomplissement et de succès.


Parmi les personnes que j’ai accompagnées, j’ai tellement de beaux exemples, touchants, inspirants, de mutation joyeuse ! Certes, elles se seraient volontiers passées de la souffrance associée au burn out, mais aujourd’hui, elles reconnaissent qu’il a été bénéfique, voire salvateur.


Pourtant, si le burn out est un détonateur qui s’avère faste, on n’est pas obligé d’attendre d’en être victime pour se mettre en quête du véritable sens de sa vie si on ne l’a pas encore trouvé…

On peut prévenir avant de guérir. L’effet est le même. Ca évite d’avoir mal, même si la douleur a du sens pour nous faire réagir.


Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en parallèle de l’impressionnante évolution du nombre de burn out dans les entreprises, se manifeste la recherche des “raisons d’être” (Cf. Article "L'orée du sens pour les entreprises") dans le cadre de la loi PACTE.

Comme un signe des temps.

En miroir des quêtes de sens individuelles liées à une crise de sens collective, les entreprises aussi s’invitent à identifier leur mission au service de l’intérêt général, tout en servant les leurs.


Nous sommes donc en route vers l’harmonie.

Car si chacun et tous sont dans leur juste voie, au service de leur accomplissement personnel tout en étant une valeur ajoutée au monde, les crises et les frustrations s’estomperont.

Nous pouvons alors remercier toutes formes de dysharmonies : elles sont des indices et des tremplins propulsant sur un chemin de véritable harmonie.


Les burn out, comme tout ce qui qui PLOMBe, advient pour être transformé en OR.

 

L'anagramme de "burn out" est :

Un but : OR

L'anagramme de “épuisement professionnel “(définition française du burn out) est :

Poison inepte sème fleures

(Prenons le droit de faire des fautes d’orthographe quand nous arrange !)



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